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Au Tour des Pieds




L’expression du céleste dans les pieds.

Le pied est constitué de l’os naviculaire, qui nous permet de naviguer sur le chemin de la vie, de mener notre barqueet de prendre les sentiers en fonction de notre libre arbitre. La plante du pied présente une « voûte », ce qui fait référence à la voûte céleste, et laisse percevoir l’origine céleste de
notre passage sur terre.
La voûte plantaire a pour sommet l’astragale, os en forme d’étoile. Nous avons fort heureusement une étoile pour nous guider dans notre traversée, l’astragale placé juste au-dessus du naviculaire, pour orienter notre navire et ne pas perdre le nord !
Sur l’os de l’astragale viennent se poser nos malléoles, étymologiquement « petits maillets », pour que nous restions
malléables à l’influence astrale !
La malléole interne est constituée du tibia, qui signifie « flûte » en latin, tandis que la malléole externe est l’extrémité du péroné, du latin « attache ». Nos malléoles semblent nous attacher au son de la flûte, et la flûte ne réveille-t-elle pas le chant
des oiseaux, ou messagers du ciel ?
La malléole externe représente le soutien et le pilier que nous accordons à la mélodie de nos pas, pour une marche solide mais instruite des principes subtils.
Rester souple et conciliant à l’action céleste, ou astrale, est le rôle de nos chevilles, du latin clavis, « clé », qui permet d’ouvrir ou de fermer. Les clés permettent d’accéder à de nouveaux espaces, d’investir un terrain neuf, d’entreprendre une voie initiatique. Posséder les clés, c’est avoir accès à une connaissance. Sauf si nous sommes imbus de vanité, alors nous avons les « chevilles qui enflent », et nous perdons de vue nos clés…
La nature nous a dotés de clés suspendues à notre étoile, par des chevilles posées sur l’astragale, il ne tient qu’à nous de les utiliser pour accéder à la révélation du Ciel, pour investir la voûte plantaire…ou céleste. Maternité et Réflexologie Mireille Meunier


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Au Tour des Pieds


J’accompagne des femmes qui entrent ou sont déjà dans le temps de l’Eau de la grossesse, entre 33 et 40 semaines d’aménorrhée.
C’est le temps de l’élément Eau, celui de l’attente et de l’action mêlées. Un point d’orgue. Une pause. Elles sont là, mais déjà ailleurs, un pied ici, un autre là-bas, connectées au monde spirituel. L’Eau, élément de la conception et de la gestation, amène l’introspection, la profondeur, le mystère. Elle nous relie au cœur de la nuit, aux principes de vie et de mort. L’émotion qui lui est associée est la peur, celle qui révèle nos désirs profonds, nourrit nos élans, éclaire nos résistances. Les ministres de l’Eau, selon la tradition chinoise, sont les Reins (9e mois lunaire) et la Vessie (10e). À ce stade, le fœtus termine la formation de ses reins. Le placenta devient une véritable pompe à calcium pour minéraliser les os du bébé. Mère et enfant sont alors dans une attente profonde du grand passage. Le bébé bouge moins, il n’a plus beaucoup d’espace et dort davantage, comme pour recharger ses batteries en prévision de ce grand jour. Pour la femme, une nouvelle conscience émerge : celle qu’elle va bientôt enfanter. Des peurs peuvent apparaître, naturelles et instinctives, que la réflexologie aide à adoucir. En ces dernières semaines, j’invite les femmes à ralentir, à se reconnecter à leurs sensations, à accueillir l’imprévisible, car la venue au monde n’est pas un acte rationnel. Elles deviennent vulnérables, et de cette vulnérabilité émerge une douce détermination, tranquille, contenue dans les profondeurs de leur être. Je propose des séances de réflexologie tout en douceur et invite les couples à vivre ce moment ensemble. Le conjoint devient le gardien de ce passage sacré, participant à la magie de cette naissance, où la femme enfante dans l’incertitude, mais portée par la vie.


« Les vibrations de la femme peuvent créer l’univers entier »


Dans de nombreuses écoles de réflexologie, il est souvent enseigné qu’il est préférable d’éviter les soins pendant le premier trimestre de la grossesse. 
Cette recommandation est, selon moi, davantage liée à une volonté de se protéger en cas de complications, plutôt qu’à une réelle contre-indication. 
Mais devons-nous toujours avancer guidés par la peur ? 
Ne pourrions-nous pas, au contraire, choisir de poser des gestes avec confiance, douceur et joie ? 
Les trois premiers mois de grossesse peuvent être une période particulièrement délicate ,  pas pour toutes les femmes, certes, mais pour beaucoup, le début de ce grand voyage est marqué par de nombreux bouleversements. Le corps doit s’ajuster à une transformation profonde : un nouvel être vient s’installer, parfois attendu depuis longtemps, mais qui reste un corps étranger au départ. Le système hormonal s’emballe, les émotions nous traversent avec intensité, et le quotidien devient parfois étrange, déroutant. C’est précisément pour toutes ces raisons que je propose des soins dès le début de la grossesse. Pour accompagner la femme dans cette transition, pour l’aider à se reconnecter à son corps, apaiser son esprit et créer de l’espace à l’intérieur, afin que ce nouvel univers puisse se déployer en douceur. Dans cette période si précieuse, il est essentiel de soutenir le corps et l’âme. Une alimentation équilibrée, des pensées lumineuses, des promenades en nature pour oxygéner le corps et faire bouger le bassin, des moments de méditation… Chaque petit geste compte. Offrons à la future mère un cocon de bienveillance, pour qu’elle puisse accueillir la vie en elle avec sérénité, force et amour. Souhaites-tu que je le rende plus court pour les réseaux sociaux ou que je l'adapte pour une newsletter ?
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